Ce n’est pas beaucoup, mais dans la nature, l’impact de la pluie sur la germination des truffes est très grand au point que les anciens croyaient qu’elles poussent sous l’effet des orages et de la foudre. Pour les truffes tunisiennes, car outre les régions désertiques, on en ramasse aussi à Gafsa, Sidi Bou Zid et à Kasserine, la germination se produit en automne, tandis que la récolte varie selon les espèces et s’étend jusqu’au mois d’avril et de mai. Puis, selon la même spécialiste, outre les espèces de truffes autochtones, d’autres espèces d’origine étrangères peuvent être introduites et cultivées avec succès en Tunisie, grâce à la mycorhization. Ainsi, les truffes peuvent donc être domestiquées et cultivées en Tunisie, au même titre que dans d’autres pays. AWatef Slama a démontré avec succès que cet arbuste peut être efficacement remplacé par d’autres plantes y compris les arbres comme en France où les truffes vivent en association symbiotique avec les chênes, les noisetiers et les peupliers. Les champignons vivent en association symbiotique avec les racines de certaines plantes. On a découvert la mycorhize : l'association symbiotique qui existe entre un champignon et les racines d'un arbre.
Arbre qui est tardifue à ietter ses fueilles, Sera arbor. Braiser les ris comme il est dit à la formule « Ris de veau Bonne-Maman », en tenant le fonds de braisage assez abondant pour qu’il couvre bien les ris dans la cocotte. On rencontrait des trains de bois qui se mettaient à onduler sous le remous des vagues, ou bien, dans un bateau sans voiles, un homme assis pêchait ; puis les brumes errantes se fondirent, le soleil parut, la colline qui suivait à droite le cours de la Seine peu à peu s’abaissa, et il en surgit une autre, plus proche, sur la rive opposée. Le monsieur en bottes rouges donna des conseils au jeune homme ; il exposait des théories, narrait des anecdotes, se citait lui-même en exemple, débitant tout cela d’un ton paterne, avec une ingénuité de corruption divertissante. Sa taille robuste emplissait une jaquette de velours noir, deux émeraudes brillaient à sa chemise de batiste, et son large pantalon blanc tombait sur d’étranges bottes rouges, en cuir de Russie, rehaussées de dessins bleus. Comme on avait coutume alors de se vêtir sordidement en voyage, presque tous portaient de vieilles calottes grecques ou des chapeaux déteints, de maigres habits noirs râpés par le frottement du bureau, ou des redingotes ouvrant la capsule de leurs boutons pour avoir trop servi au magasin ; çà et là, quelque gilet à châle laissait voir une chemise de calicot, maculée de café ; des épingles de chrysocale piquaient des cravates en lambeaux ; des sous-pieds cousus retenaient des chaussons de lisière ; deux ou trois gredins qui tenaient des bambous à gance de cuir lançaient des regards obliques, et des pères de famille ouvraient de gros yeux, en faisant des questions.
Cependant, un long châle à bandes violettes était placé derrière son dos, sur le bordage de cuivre. Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l’air bleu. Il la supposait d’origine andalouse, créole peut-être ; elle avait ramené des îles cette négresse avec elle ? Jamais il n’avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait. Il faut bien reconnaître que la diplomatie de Louis-Philippe fut plus clairvoyante en cette matière que l’opinion publique et n’en subit pas les entraînements. À travers le brouillard, il contemplait des clochers, des édifices dont il ne savait pas les noms ; puis il embrassa, dans un dernier coup d’œil, l’île Saint-Louis, la Cité, Notre-Dame ; et bientôt, Paris disparaissant, il poussa un grand soupir.
On l’avait destitué. Il avait été, ensuite, chef de colonisation en Algérie, secrétaire d’un pacha, gérant d’un journal, courtier d’annonces, pour être finalement employé au contentieux dans une compagnie industrielle. Plus d’un, en apercevant ces coquettes résidences, si tranquilles, enviait d’en être le propriétaire, pour vivre là jusqu’à la fin de ses jours, avec un bon billard, une chaloupe, une femme ou quelque autre rêve. Bien qu’il existe de nombreuses espèces de truffes du désert, seules trois espèces du genre Terfezia poussent en quantité suffisante pour être commercialisables : T. arenaria, T. claveryi et T. fanfani. On soutiendrait aux gens qu’ils avaient mal vu, et qu’il s’était toujours agi, non de la plus jeune, mais de l’aînée. Frédéric affirma qu’il venait de déjeuner ; il se mourait de faim, au contraire ; et il ne possédait plus un centime au fond de sa bourse. M. Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier, s’en retournait à Nogent-sur-Seine, où il devait languir pendant deux mois, avant d’aller faire son droit.